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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 20:33

 Ceux qui rendent une révolution pacifique impossible rendront une révolution violente inévitable --  JF Kennedy

 

 

Dans le dernier post, j’ai donné, entre autre, mon point de vue sur la violence dans notre société : pourquoi j’anticipais une accélération de son utilisation et pourquoi dans ce cadre, il pourrait être utile d’avoir des notions de self défense (sans devenir un idolâtre du kaki).

 

Vous pouvez en avoir une parfaite illustration quand vous voyez le process de décision actuellement à l’honneur dans nos sociétés.

 

Schématiquement  vous avez trois questions que se posent un « manager » , quel que soit la structure (publique, privée, etc…) 

 

1-      Est-ce utile ?

2-      Est-ce éthique ?

3-      Peut il y avoir une opposition structurée si ce n’est pas éthique ….

 

(Pour éviter de sombrer dans le cliché « tous pourris », cette analyse mesurée  est disponible dans le livre : « Les bâtards de voltaire : La dictature de la raison en occident » de John Saul)

 

Un des effets pervers de la société de consommation a été de détruire/assimiler toute structure en dehors du système officiel . Ceci en « offrant » un bien-être matériel supérieur comparé à toute autre structure…plus durable. Je parle bien d’un effet pervers, absolument pas d’un but existant dès l’origine.

 

Conséquence, la réponse au point N°3 est souvent négative…..pour le moment. Laissant, le choix, in fine, à l’éthique du « manager ». Et bizarrement, nous continuons notre chemin vers la fin de notre structure  sans que personne ne remette en cause, réellement, le système officiel.

 

A croire que l’éthique n’est plus travaillée icon_biggrin.gif  et que la raison pure seule est insuffisante icon_razz.gif pour avoir une société durable…

 

Ce qui a terme va générer des structures s’opposant (car en-dehors) au système officiel quand le système ne pourra plus garantir le bien-être matériel à tous (en utilisant un mix des trois pouvoirs, voir le post précédent).

 

A partir du moment où vous avez commencé des arts martiaux dans un but de self défense, vous devenez potentiellement un tel danger pour le système. En effet même si c’est à une échelle extrêmement réduite, vous avez fait un pas en dehors du système (C’est d’autant plus vrai si vous êtes une femme….). Vous  pourriez donc, dans un avenir « lointain », vous opposer au système puisque vous ne faites plus corps et âme avec lui…(Répétez après moi ce message "moral" ressassé à la frontière du subliminal dans notre société : "la sécurité c’est seulement l’affaire des autorités. En tant que bon citoyen, je dois seulement faire des activités ludiques enfantines")

 

Digression

 

Bien sûr, je parle là uniquement des arts martiaux avec un but de self défense.

 

Un art cérémoniel ne remet pas en cause directement le système officiel. Apprendre à se servir de son corps (avec une chorégraphie, en solo, en duo ou en groupe) n’a jamais entrainé une réflexion sur son éthique ou une anticipation de l’ évolution de la société. Sinon les danseurs seraient tous de sages philosophes….

 

C’est encore pire pour les sports de combat. Très souvent les sports de combat sont récupérés par la structure officielle et servent d’exutoires pour ceux qui se rêvent plus grand qu’ils ne sont : Ils veulent un changement de hiérarchie sans bouger le petit doigt. Bien évidemment ceci concernent les spectateurs et non les athlètes eux-mêmes. Panem et circenses.  Une discipline est reine dans ce domaine : Le catch. Faut-il comprendre ainsi son renouveau de popularité ? Pour moi, en tout cas, c’est significatif !

 

C’est la raison pour laquelle, de manière systématique, tout système de self défense est canalisé (subtilement ou non) par les autorités vers le cérémoniel ou le sport de combat. C’est beaucoup plus sûr pour la société.

 

Fin de la digression

 

Vous êtes donc devenu potentiellement un danger pour le système officiel à partir du moment où vous faites un art martial de self défense. Comme le dit Confucius : qui vole un œuf, vole un bœuf. Qui s’interroge sur sa sécurité, demandera, un jour, des comptes à l’autorité du système.

 

C’est bien connu : « réfléchir, c’est désobéir ».

 

Ceci même si vous pratiquez la self défense dans un cadre sportif/d’éducation physique, comme, par exemple icon_biggrin.gif , dans la structure d’entrainement au Krav Maga de la FEKM.

 

Donc l’autorité, quand elle est réactive, va systématiquement essayer d’empêcher les citoyens de travailler la self défense.

 

Je la comprends et je l’approuve à un certain niveau (évitions la pensée reptilienne/binaire ! ).

 

 

J’ai, par exemple, eu plusieurs fois des anectodes où des librairies étaient obligées (avec menaces à l’appui) de mettre dans leurs rayons des ouvrages « adaptés » sur l’histoire par certains groupuscules (toutes les idéologies font le coup). D'ailleurs, Lorànt Deutsch en a également fait l’expérience avec l’écriture de son livre : Métronome. Il a appris que l’histoire n’est pas du tout une matière neutre et que « certains » l’utilisaient d’une manière non scientifique.

 

Au vu du comportement « violent » de ces groupuscules qui n’augure rien de bon…..A la place de l’autorité, j’aurai systématiquement la même réaction : 

1-      Il faut éviter qu’il puisse y avoir une rencontre dans la société entre ces groupuscules et la self défense.

2-      Comme nous ne pouvons éviter la création de ces groupuscules au vu de la liberté dont dispose tous les citoyens, évitons que la self défense soit disponible pour les citoyens. C'est ce qui demande le moins de ressource à la société.

 

Là où cela devient problématique, c’est quand l’autorité, elle-même, commence à s’inspirer des méthodes de gouvernance des groupuscules ou plus simplement n’a plus les moyens d’assurer la sécurité. 


Un exemple historique que je trouve savoureux : l’empereur Honorius, en 410 après JC, décrète du jour au lendemain que la « Grande-Bretagne » doit maintenant se protéger seule. Ceci alors qu’il était interdit jusqu’ici (et sévèrement sanctionné....) aux grands bretons de prendre les armes (monopole des légions romaines).

 

Le fait que je puisse écrire cela sur un support publique sans être censuré ou menacé, montre bien, cependant, que la liberté d’expression est toujours du côté du système officiel.

 

Même si je critique le système officiel et que j’anticipe des changements négatifs, je soutiens globalement la structure officielle (même si je conteste certains de ces organes). Je préfère le dire clairement pour éviter d’être confondu avec les  groupuscules dont je parlais. 

 

A partir du moment où vous commencez à vous investir de manière importante dans une discipline de self défense (en compétence, en pédagogie ou dans l’organisation), vous devez réfléchir à ces problèmes pour éviter d’être récupéré et/ou manipulé.  Même si vous ne disposez pas de l’arsenal militaro-policier de la structure officielle, vous détenez le commencement d’un savoir qui vous sort du lot commun. Bien évidemment, il ne faut pas être paranoïaque (ni se surestimer...), juste être  averti.

 

Et donc le problème du jour sera :

 

Que faire pour reconnaitre une structure conforme à une éthique ? (Surtout si vous vous entrainez à la self défense.....)

 

Ceci que que vous soyez dedans (un groupe structuré, officiel ou non) ou que vous ayez à traiter avec elle (fédérations sportives officielles notamment dans le cas qui nous intéresse icon_razz.gif).

 

Petit aparté culturel

 

Le mythe complet de Prométhée sert énormément à justifier l’immobilisme de certains. 

 

Rubens+prom%C3%A9th%C3%A9e++++derobant+le+feu

 


Pour rappel, Prométhée dérobe le feu pour les hommes. Il voulait aussi dérober la maitrise de la politique pour les hommes mais il n’en a pas eu le temps.


Conséquence, d’après ce mythe, les hommes ne peuvent maitriser la politique.

C’est alors un boulevard pour expliquer pourquoi la politique c’est sale par nature (ce qui est faux), voire pour justifier des égarements ou une passivité complète (l’homme est comme cela ! Nous n'avons pas le choix, c'est notre destin d'humain....)

 

En fait la politique c’est comme le feu. On peut la contrôler, en partie, si on suit des règles (du bois sec, un foyer pour éviter que le feu se propage, une cheminée, un entretien constant,….) qui ne sont pas intuitives (La maitrise du feu, c’est grâce au néo cortex…..).

 

Ainsi traiter, par exemple, les citoyens de moutons (ou de veaux) sans leur donner les moyens d’acquérir ce savoir politique, c’est un peu comme déplorer que les enfants  ne savent pas lire dès la naissance.

 

Il vaut mieux allumer une chandelle que maudire l'obscurité d'après Confucius.... A moins qu'en fait, on ne tire profit de l'obscurité ?

 

Nooooooooon, ce n'est pas possible !!!!!!!

 

 

C'est d'ailleurs pour cela que tous les futurs citoyens recoivent dès l'école une formation pour comprendre les différents systèmes politiques....

 

 

 

Fin de l’aparté culturel

   

 

Vous avez classiquement deux types de gouvernances dans une structure (c’est schématique bien sûr, il y a d’autres structures mais inutiles dans notre cas)

 

  • La structure en pyramide
  • La structure en table ronde

 

(les noms officiels sont différents mais je préfère ces deux-là , je les trouve plus poétiques : Mon cote artiste !  icon_redface.gif)

 

Aucune structure n’est supérieure intrinsèquement à l’autre. Elles sont toutes les deux adaptés suivant le contexte (Oui, comme le choix du but dans les arts martiaux !!!! )

 

La structure en pyramide :

Vous avez un gars en haut (le « pharaon ») qui définit le cap de la structure et un tas d’étages intermédiaire qui répercute à la base les décisions du « pharaon ».

 

Les avantages de la structure en pyramide (par rapport à la structure en table ronde)

  • Plus simple et donc la moins couteuse en ressource
  • Rapidité du processus de  décision
  • Bien adapté à la gestion en consensus  (Quand tout le monde est d’accord sur les buts, les moyens, la répartition des moyens et la mesure d’un succès)
  • Bien adapté à la gestion d’une discipline avec un unique but
  • Il n’y a pas besoin que les membres de la pyramide soient formés à la politique

 

A noter :


-Vous pouvez avoir un système de retour d’information de la base vers le sommet pour que les décisions soient plus éclairées
-Vous pouvez également avoir une élection de pharaon, rien ne dit que ce rôle est permanent.

 

 

 

 

 

La structure en table ronde :

La totalité des membres prennent les décisions concernant la structure (notamment celles concernant l’allocation des ressources….) après discussion et en donnant un poids équivalent à chacun SANS tenir compte de son rôle dans la mise en place (le Roi est au même niveau que les autres pour discuter et décider)

 

Les avantages de la structure en table ronde  (par rapport à la structure en pyramide)

  • Fonctionnement institutionnel plus pérenne car moins dépendant d’un facteur humain et plus à même de corriger les excès et les faiblesses des uns et des autres
  • Beaucoup plus grande adhésion à la structure des membres (la décision de la structure est la leur, même si elle est collective)
  • Bien adapté à une gestion en dissensus (Quand personne n’est d’accord, spontanément, sur les buts, les moyens, la répartitions des moyens ou la mesure d’un succès)
  • Bien adapté à la gestion d’une discipline avec différents buts
  • Permet de sortir du fonctionnement « normal » du cerveau primate qui demande une structure en « pyramide »

 

A noter :

Vous pouvez très bien avoir un organe d’exécution des décisions de la table ronde qui n’est pas élu.

 

Aparté :

 

A partir de cette classification , vous voyez que le fait qu’il y ait (ou pas) des élections ne décide pas forcément à lui seul si le système est démocratique ou pas. Un pharaon même élu ne donne pas le pouvoir à la base. Inversement un organe d’exécution de la « table ronde » non élu n’est pas forcément synonyme de confiscation du pouvoir par certains si les décisions de la table ronde sont bien répercutées.

 

Fin de l’aparté

 

 

Aujourd’hui le problème de gouvernance des fédérations sportives officielles d’arts martiaux  apparait clairement  si on utilise ces modèles.

 

Vous avez un modèle pyramidal (où pharaon- le président de la fédération- est « élu ») mais, pour des raisons de propagande (donner envie d’adhérer au bon peuple…) , « on » répète à l’envie que le système est du  style « table ronde » où tout le monde peut apporter sa pierre ET cultiver son jardin.

 

Les élections servent en fait d’alibi pour cacher le fait que les décisions sont prises par un seul. Une tribunal  a d’ailleurs dû rappeler à un président de fédération qu’il était au service de la structure ( et des adhérents ) et non l’inverse. Preuve par les faits, que la formation en gouvernance  pêche un peu au sommet….

 

Pour les fédérations sportives, ce problème de gouvernance (que l’on retrouve partout, à mon sens, dans notre société) se double en plus du fait que le volontariat/bénévolat de la base est indispensable pour que la structure tienne. Il faut donc trouver un moyen pour motiver les « troupes » quand la discipline enseignée n’est plus suffisante : notamment parce que le but initial/affiché a été dévoyé. 

 

A ce sujet, je trouve un peu dangereux que la ceinture, dans beaucoup de fédérations, servent  quelquefois à récompenser de manière honorifique quelqu’un  qui a donné beaucoup de temps pour la fédération.


Avec le recul, confondre dans la ceinture :

- la validation d’une maitrise (même si c’est un instantané, voir mon post sur la ceinture)

et

- Le service rendu à la structure (logistique, administratif,  encadrement, etc….)

 

C’est ouvrir une boite de pandore : « Je veux un 7eme Dan car je donne plus de mon temps à la fédé que X, même si X est meilleur techniquement »

 

A contrario, imaginons :

 

-un sémillant retraité dans mon club.

-Il ne dépassera jamais techniquement la ceinture verte (de son propre aveu, sa condition physique ne lui permet plus de s’entrainer suffisamment).

-Mais il effectue bénévolement les tâches ingrates du secrétariat.

 

J’aurai envie qu’il soit récompensé même symboliquement et que cela soit visible pendant l’entrainement. Il y  a, à la base, un partage équilibré avec les partenaires d’entrainement à la FEKM. Mais si je sais que mon partenaire a fait quelque chose pour ma fédération/ mon club/ mon association, je trouverai normal de l’assister davantage dans le cours même (voire surtout) s’il y a une différence de compétences entre nous….(visible, en partie, grâce à la ceinture)

 

La ceinture de couleur sert, aujourd’hui, cette double fonction dans certains arts martiaux.  Résultat : On ne sait plus quel est le niveau reconnu à chaque étape dans la structure car des critères extra martiaux rendent possible l’acquisition d’une ceinture sans rapport avec sa compétence démontrée.

 

Dans un club d’art martial "oriental" de ma connaissance, on parle d’ailleurs de « ceinture honorifique » (ou pas...) pour départager ceux qui ont le « vrai » niveau de ceux qui ne l’ont pas.

 

A mon sens, une ceinture ne doit mesurer qu’une seule chose, la maitrise technique.

 

L’aspect « service rendu » doit être matérialisé par autre chose que la couleur de la ceinture. (un sigle sur la ceinture ou une ceinture avec une couleur supplémentaire, par exemple). A mon sens, cela devrait être sur la ceinture pour être aussi facilement retirable. Mais ce n'est qu'une proposition. icon_biggrin.gif

 

 

 

 

Retour à la gouvernance :

 

Vous disposez maintenant d’un modèle pour  analyser une structure.

 

Si la discipline a un but unique, si tout le monde dans la structure est d’accord sur la pédagogie, sur les ressources,  si les ressources sont très limitées etc…. ; une structure « pyramidale » est le meilleur compromis pour gérer la structure.

 

Si la discipline a plusieurs buts (self défense, « philosophie », compétition, etc……), si les gens ont des idées différentes sur la pédagogie (ex :voie intellectuelle, voie intuitive) , s’il y a un arbitrage à faire sur les ressources, etc……. ; une  structure « table ronde » est le meilleur compromis pour gérer la structure.

 

Naturellement dans la réalité les choses ne sont pas aussi tranchées. Mais en analysant les structures.

 

-          Le but est-il unique ?

-          Le but réel est-il le but affiché ?

-          Y a-t-il consensus chez les membres de la structure sur ce qu’est une réussite dans la structure ? (un champion, un chorégraphe, un sage, une personne équilibrée, un disciple très (trop ?) fidèle, etc… ?)

-          Y a-t-il consensus sur la méthodologie (pédagogie, positionnement institutionnel, etc...) portée par la structure ?

-          Peut-on mesurer facilement la réussite de la structure ?

-          Peut-on quitter facilement la structure ?

-          Quelqu’un de motivé, de compétent et respectant le but affiché peut-il être reconnu dans la structure ?

-          Quelqu’un de motivé, de compétent et respectant le but affiché peut-il agir sur la stratégie de la structure ?

-          Les membres sont-ils  motivés pour s’investir dans le fonctionnement de la structure ?

-          Etc….

 

 

En répondant à ce type de questions, vous verrez facilement quel est le mode de gouvernance le plus adapté.

 

En général, quand un mode de gouvernance n’est pas adapté aux  contraintes de la structure……Il vaut mieux s’entourer de précautions et bien se préparer à préserver son éthique.

 

Par exemple :

 

-          Une structure qui défend « officiellement » la démocratie mais qui n’est pas organisé sur un mode « table ronde », est une institution dont je me méfie. 

 

-          Une structure dont la discipline fait l’objet d’un consensus mais qui gaspille ses ressources avec une « table ronde pour les amis » (qui permet une rémunération discrète de certains…) est également une institution dont je me méfie.

 

Mais parfois même en se méfiant, ce n'est pas suffisant.... Il faut alors marquer son indépendance dans les faits.

 

Vous avez maintenant un outil pour savoir si une structure d’art martiaux est compatible avec votre éthique et si elle mérite votre soutien.

 

 

A vous de voir !  (Dans mon cas, c’est vu ! icon_biggrin.gif  )

 

 

Au passage, cette analyse pourra vous servir en dehors du milieu des arts martiaux. On entend beaucoup parler d’un retour à un pouvoir local. Implicitement, beaucoup font un lien entre un pouvoir local et la démocratie.

 

C’est une erreur. Il peut exister un lien mais il n’est pas direct et doit être travaillé pour aboutir à une démocratie.

 

Un baron pillard du moyen-âge est un exemple typique de pouvoir local. On ne peut pas dire que la démocratie était triomphante à cette époque. Il faut plus qu’un pouvoir local pour faire une démocratie locale.

 

Si mon hypothèse de Dislocation est juste, espérez qu’il y aura des détenteurs du « feu sacré de Prométhée » dans votre « local » ! (Au passage, avec ce blog, je viens de vous donner le nécessaire à feu icon_idea.gif, mais cela sort du cadre que j’ai délimité )

 

 

 


Coin culture :

 

Connaissez-vous le nom complet du ministère français en charge des sports ?

 

Il s’agit du ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative

 

Pourquoi ce ministère intègre-t-il l’éducation populaire dans son titre ?


La réponse dans cet article de Franck Lepage du monde diplomatique (Ce texte est très important, je vous invite à faire circuler le plus possible. Il donne un aperçu du dessous des cartes, au moins dans le monde sportif officiel français).

 

http://www.monde-diplomatique.fr/2009/05/LEPAGE/17113

 

Au passage, vous voyez que les problèmes que nous rencontrons actuellement dans notre société avaient été prévus. Une solution non violente avait même été trouvée pour éviter la violence....

 

Par ailleurs cela montre clairement que l'AKNV (Association des Kravists Non Violents) et son action pourraient être légitimement reconnues par ce ministère icon_cool.gif ! (Chuuuut ! c'est notre rêve secret ! icon_biggrin.gif)

 


 

 

Et pour "l’estocade" finale :

Quelle est le vrai but des fédérations sportives et du ministère associé ?  (différent du but affiché)

Entre 1h08 et 1h20

 

 

 

 

Le ministère et les fédérations sportives ont plusieurs buts contradictoires ! icon_rolleyes.gif  ( masse ou élite ?) Mais où est la "table ronde" pour décider la répartition des ressources et des gratifications allouées à chacun de ses buts ? Je ne pense pas que l’Assemblée Nationale règle cela, que ce soit au niveau national ou au niveau fédéral....

Quel est l'organe démocratique (à base de représentation ou de participation) avec le pouvoir adéquat qui régle cela ? Si vous pensez à l'assemblée générale des associations loi 1901, je vous demanderais de rester sérieux ! icon_lol.gif. Dans les textes, elle est souveraine; dans les faits, c'est, au mieux, une chambre d'enregistrement. 

 

Avec cette analyse, je ne pense pas que ce ministère et ses "émanations" puissent se prévaloir d’un niveau supérieur sur l’éthique :

 

Sous le prétexte de protéger la santé et la jeunesse, ils effectuent, dans les faits, une sélection digne d’un éleveur de bétail en invoquant une mission de service public 

 

A noter que sur ce blog, je fais en partie le travail d’Education populaire (dans le sens donné par Christiane Faure) que devrait faire ce ministère. Vous pensez qu’il va me remercier ? S'il vise le foie, j'espère qu'il utilisera une médaille en chocolat plutôt qu’un aigle ….. icon_cool.gif

 

 

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Published by KRAV MAGA et PHILOSOPHIE